Nice Côte d'Azur by UTMB
24 septembre 2022
24 septembre 2022
Quelle course !
La plus longue et la plus dure que j'ai pu faire depuis maintenant un peu moins de 4 années ½ que je cours. Allez, je vous raconte tout mon weekend à Nice où je suis malheureusement parti seul. Enfin seul ... pas tant que ça 😉
RTT du vendredi posée, j'avais déjà préparé ma valise la veille au soir. Plus qu'à boucler tout ça ! Départ de la maison vers 10h, on prend le train à Gare de Lyon et c'est parti pour un peu moins de 6h de trajet. Chouette rencontre avec Jocelyne, 82 ans qui habite à Paris et qui va retrouver une de ses filles à Antibes. Normalement, c'est plutôt les enfants qui restent en région parisienne et les parents qui partent en province, non ? 🤔 Je dors un peu (pas très bien) et regarde un peu de Sandman sur Netflix. Je bois pas mal (de la Saint Yorre bien sûr !) et d'ailleurs, j'embête beaucoup Jocelyne pour aller aux toilettes. Mémo pour la prochaine fois : prendre une place côté couloir 😄
Arrivé à Nice, airbnb très bien mais ... la baignoire me fait déjà peur ! C'est une petite baignoire / douche, truc assis bizarre ... je redoute l'après course où il va falloir enjamber ces 80-100 cm de hauteur pour prendre une douche 😱
Allez, c'est parti pour les dernières courses : volaille, pâtes et emmental pour ce soir ; doliprane (au cas où) et petits saucissons pour la course 😁
On redépose tout ça à l'appart' puis on repart chercher le dossard : RAS, navette réservée, tout est ok. On est bien ! Au cas où, je prends des épingles pour le dossard à mettre sur le sac d'allègement. Cela va s'avérer être la meilleure idée du weekend ! De retour à l'appart', je mange (pas mal) puis on fait son bardage et là, que vois-je ?!? Une des coutures de mon sac d'hydra a lâché 😱 Je vous avais dit : "la meilleure idée du weekend" que d'avoir pris ces épingles ! Ça m'a permis de faire une magnifique réparation de fortune qui a tenue toute la course sans que cela ne me préoccupe 👌
Allez, on se couche vers 20h30 (trop content de moi pour l'horaire) et j'arrive assez vite à m'endormir : vraiment trop content. Réveil mis à 1h30 pour un décollage à 2h45 du mat' (je préfère être large).
Au départ de la maison
Le retrait des dossards avec l'arche d'arrivée
La réparation de fortune 😅
Lever 1h30 disions-nous ! On mange ! Pain au chocolat, jus multi, un peu de pâtes, gros café. Je n'ai pas hyper faim mais je me force un peu et comme vous le voyez, je ne mange pas forcément ce qui est recommandé. Mais bon, c'est comme ça 😄 On prend une petite douchette, on débranche les appareils électriques bien chargés (montre, power bank, 2 batteries pour la 1ère frontale et la seconde frontale). On charge tout dans le sac d'hydra, on n'oublie ni les saucissons dans le frigo, ni de remplir les flasques. On est bon là, non ? Ça prend de la place et ça fait lourd tout ce bazar ... 12 gels, 4 petits sachets d'iso (pour chaque ravitaillement avant la base de vie) et tout le matos obligatoire qui ne va me servir à rien : 1 collant, 1 pantalon imperméable, 2 sous-couches, bonnet ... bref ... ils nous disent de prendre le kit grand froid, on s'exécute 😅
C'est ti-par ! On n'oublie pas le sac d'allègement qui sera dispo au 60e km et qui contient encore 12 gels, 5 sachets d'iso, 2 t-shirts de rechange et du saucisson (important le saucisson, je n'arrête pas de vous le dire ! 😁). Et une bouteille d'eau pour tenir jusqu'au départ. Petite marche de 20 minutes pour retrouver les cars qui nous emmèneront au départ. Belle file d'attente mais ça avance vite. Je monte dans le car à côté d'un espagnol. C'est une course by utmb avec des running stones à la clé donc c'est assez international. J'essaie de me reposer mais je n'y arrive pas trop : pas de stress particulier mais je n'ai juste pas envie de dormir.
Et c'est là où ça va commencer à devenir rigolo ! Au bout d'une heure à peu près, on se retrouve en haute montagne et c'est le bordel. On se retrouve à 4 cars dans un tout petit carrefour avec un pont où certains doivent déposer des coureurs, d'autres qui se demandent ce qu'ils font là, d'autres qui doivent faire demi-tour ... bref, le bordel je vous dis ! 😅 Bon, après, ça me laisse aussi le temps de sortir pour vider la vessie. Ça fait du bien quand ça fait 15 minutes que t'en peux plus 😁
On fait donc 2 demi-tours et on arrive finalement à Roubion, le village du départ. Tout petit village avec une route où les cars ne vont pas pouvoir trop se croiser ... bref ... encore un peu de bordel.
Il est 5h40, il pleut et il fait un peu froid. On se dit tous : "5h40, avec tous les gens qui restaient après nous à monter dans les cars ... ça va être un peu short". Dans le mille Emile ! Départ une première fois reporté à 6h30 (au lieu de 6h) puis finalement à 7h ! Bon, heureusement, je trouve refuge comme beaucoup dans l'église du village. Franchement, c'était une ambiance sympa et une église qui accueille des personnes un peu en galère, j'ai trouvé que c'était un chouette symbole. D'ailleurs, en parlant de galère, un mec faisait le tour de tout le monde parce que, devinez quoi ?!? Il venait de craquer une couture de son sac d'hydra et il cherchait des épingles ! Et devinez quoi ?!? J'en avais encore 4 que j'avais prises au cas où et que je lui file. Quel saint ce Matthieu 🐺 ! 🤣
6h45, je sors de l'église pour faire la dernière petite commission et aller sur la ligne de départ. Pour une fois, je ne veux pas me retrouver trop au fond du peloton 😉
Départ de l'appart'
La fameuse église 😄
Un p'tit message pour la team sur la ligne de départ
7h10 🔥🔥🔥 C'est parti pour 110,6k / 5237d+ 😱 2k de descente avant le premier single où (comme d'habitude) ça bouchonne. Mais bon, pas grave vu le nombre d'heures de course qui nous attend. Et, comme susmentionné, je suis plutôt dans les premiers donc ça va 😃 Il ne fait pas froid quand on court et même si il pleut, t-shirt manches courtes + manchons + veste imperméable en short, c'est impeccable et je vais rester comme ça tout le long de la course 👍
J'arrive à très bien m'alimenter, pas de soucis d'hydratation non plus. Plutôt cool et malgré la pluie et la purée de pois qui ne nous laisse voir aucun paysage, je prends bien du plaisir. C'est surtout de la descente pas hyper technique durant les 10 premiers kilomètres au travers de petits villages tous mignons et de la forêt. Petit fait de course quand même au 5e km : je me tords la cheville droite et clapote pendant 100-200m. J'ai un peu peur sur le moment de m'être fait un bobo qui va me suivre pendant les 105k restants mais il n'en sera rien 😇 Puis, c'est entre le 10e et le 30e km que les gros d+ vont apparaître. Avec notamment un tout droit dans les alpages 😱 J'aurais dû prendre une photo pour voir le pourcentage de la pente mais on était sur du 45% je pense. Vraiment très très chaud pour les cuisses et les tendons d'Achille, à parfois en tomber en arrière.
On arrive sur la portion entre le 30e et le 60e km qui va être majoritairement de la descente. Ça tape vraiment dans les genoux mais globalement ça passe. "Globalement" hein ! Parce que je me suis quand même croûté dans une descente avec une superbe glissade de pur bonheur dans la boue sur ~5m 😅 Ce sera la seule chute de la course ; trop fier de moi ! Et dans ces descentes, on s'est même relayé à 3 à un moment pendant ~45 minutes. C'était très sympa et on a bien avancé à ce moment là. L'union fait la force 💪
Quant aux ravitos, ils étaient au top sur l'ensemble de la course (sauf au dernier ravito ; j'y reviendrai) : il y avait vraiment de tout. J'étais plutôt sur de la soupe, de la banane, un peu de fromage, de la pastèque, du vermicelle et un peu de saucisson. Réel : vraiment qu'un tout petit peu de saucisson ! Et d'ailleurs, au fur et à mesure de la course et pour la première fois sur un ultra, c'était ce qui me dégoutait le plus le saucisson 😅 Et celui que j'avais dans mon sac d'hydra tout au long de la course, bah ... je n'y ai pas touché 😑 Encore un truc que je me suis trimballé pour rien 😄
Petit bémol quand même en ressortant du ravito du 48e km, à Utelle : le premier coup au moral ... mais c'est vite revenu 🙂 Et jusqu'au 60e , j'ai d'ailleurs bien avancé. Le brouillard se levait même et nous avons pu profiter de quelques paysages sympas, surtout que la pluie baissait en intensité 😊
Puis, j'arrive (enfin ?) au 60e km, à la base de vie de Levens. Ça fait 11h06 que je cours, il est 18h16 et je suis à un peu plus de la mi-course en terme de distance à parcourir. Je prends bien mon temps en changeant de t-shirt tranquillement et en me rechargeant en gels et en iso. L'atmosphère est très particulière. On sent que tout le monde est bien crevé et prend le temps de récupérer avant de repartir. Il y a des lits de camp mais je n'ai absolument pas sommeil. Ce sera pour les autres. Par contre, je prends le temps de bien manger : chips (peut-être une mauvaise idée ça), pâtes, soupe, vermicelle, pastèque. Ah oui, j'ai oublié : à tous les ravitos, je me prends un p'tit verre de coca pour bien digérer. Je ne sais pas si c'est réellement efficace mais en tout cas, ce n'est pas nocif j'ai l'impression 😄
A la fin de la grosse première difficulté, au 27e km
Au ravito du 38e km
Une petite descente au 45e km
Le coup de mou au 48e km
En redescendant sur Levens, au 55e km
A la base de vie de Levens, 60e km
Allez, on repart ! Il ne fait pas encore nuit mais ça ne va pas tarder. Frontale sur la tête, ça monte direct (merci de noter la plume que je suis avec des rimes de haute volée ! 🤣). Je ne sais pas si c'est à cause de la fatigue ou si c'est une réalité mais les montées me paraissent bien plus dures que sur la 1ère partie de course (mis à part les 2km de montée des alpages précédents). Il y a aussi plus de boue et de la boue qui colle car elle commence un peu à sécher. Il faut bien tirer sur les jambes pour faire quitter les chaussures du sol : de la colle je vous dis ! A parfois risquer d'en perdre ses shoes ! 😬
La nuit tombe et nous avons de superbes vues de la vallée 🤩 Entre le 60e et le 73e km, ça ne fait principalement que monter mais je me sens bien. C'est majoritairement moi qui emmène les petits groupes qui se font ici et là, que ce soit dans les descentes mais aussi dans les montées ce qui est rare. Les montées ne sont généralement pas ma tasse de thé. Entre le 73e et le ravito du 91e, à Drap, montées et descentes s'enchaînent un peu plus et sont encore un peu plus dures. Ça monte sec et avec la boue, ça commence vraiment à être compliqué sur certains appuis. Les descentes font mal maintenant, dû certainement à la fatigue et à la foulée qui ne doit plus être hyper qualitative 😅 Et c'est vers le 75e km que je rencontre Sébastien. Nous n'allons plus nous quitter jusqu'à la fin de la course. A ce moment là, c'est moi qui l'emmène et lui qui est dans le dur. Il commence à ne plus être très lucide, à la limite de la somnolence mais il s'accroche 💪
Nous arrivons à Drap (91e km) et c'est à ce moment où les choses commencent à être vraiment dures pour moi : je commençais déjà à avoir des difficultés à prendre mes gels mais là, je ne mange quasiment rien à ce ravito. Bon, je ne manque à priori pas d'énergie et je peux encore prendre mon iso et de l'eau donc ça va le faire.
En repartant du ravito (avec Sébastien 😉), de la boue / des feuilles me gênent sous la chaussure gauche et en raclant sur le sol, ça n'enlève rien. Bon ... je lève la jambe tant bien que mal pour enlever ça à la main et là 😱 Ce n'est pas une feuille mais un bout de la semelle qui se décolle ! Je décide de l'arracher complètement parce que ce bout de plastique se recourbe sous la chaussure et c'est vraiment casse gueule. Bon, j'espère que tout ça va tenir ...
Juste après la base de vie de Levens
Juste après la base de vie de Levens
Juste après la base de vie de Levens
Juste après la base de vie de Levens
Vers le 70e km
Vers le 70e km
Au 76e km
La shoe gauche à la fin de la course avec le bout de semelle que j'ai arraché à côté
Et la droite
Il ne reste que 20 km, allez Matthieu 🐺 ! Nous sommes toujours ensemble avec Sébastien et c'est lui qui va me tirer sur les 15 derniers km. J'ai un peu mal aux genoux mais c'est la cheville gauche qui est en vrac : elle n'en peut plus et avec cette colle sur le sol, même lever le pied me fait mal. Je serre les dents. Sur une descente vraiment compliquée avant le dernier ravito, Sébastien me passe même un de ses bâtons pour essayer de solliciter la cheville le moins possible. Merci 🙏
Petite anecdote quand même : sur une vingtaine de mètres, il y avait tellement de boue que je ne pouvais pas monter sans bâton. Vraiment impossible. J'ai dû aller plus loin dans la forêt pour passer 😅
Nous arrivons au dernier ravito : il n'y a presque rien sauf de l'eau 😑 Mais bon, c'est le dernier et je n'arrive plus à m'alimenter (à part ½ gel il y a 30 minutes) donc ce n'est pas bien grave. Il y a un pompier. Je lui demande à tout hasard s'il a quelque chose pour ma cheville. Négatif. Je prends un petit doliprane en espérant que cela fasse quelque chose et nous repartons assez vite.
Ça va un peu mieux et sur ces 10 derniers km, il va y avoir moins de chemins techniques et un peu plus de routes. Par contre, je n'avance plus bien vite 😅 Très gentiment, Sébastien m'attend mais il va me laisser sur les 2 derniers km. Il faut aussi qu'il fasse sa course !
Ça descend pas mal et, alors que nous n'en avions pas beaucoup eu jusqu'à présent, on se retrouve avec 100-200 de marches à descendre 😑 Ça paraît peu quand on sait que des marches, on en a bouffé pendant la prépa. Mais à ce moment, en les descendant une par une en mode tortue à se tenir à la rambarde, ça paraît interminable 😆
J'arrive au bord de l'eau avec le lever du soleil. C'est magnifique 😊 J'ai peur que les pierres glissent mais j'avance. Il ne reste rien, que du plat. Maintenant, même si j'ai mal de partout, ce n'est pas grave. Encore quelques marches ici ou là mais osef ! Là, les nerfs commencent à lâcher et les larmes commencent à monter. Je n'en peux plus. Je cours. Toutes les personnes que je croise ont le sourire ... Je vois l'arche, le tapis bleu, le photographe juste avant et moi, les mains sur le cœur de mon maillot du GANG, imperméable grand ouvert.
Il y a quelques personnes juste devant l'arrivée mais surtout, je vois Sébastien qui est lui aussi arrivé 2 minutes avant. Et voilà, je fonds vraiment en larme, la ligne d'arrivée maintenant franchie. Je n'ai qu'une envie c'est d'appeler Aurore et d'envoyer une dernière vidéo à ma chère Team 💚 C'est vraiment pour vivre ces moments là que je vais au bout de moi comme ça. Et d'ailleurs, en écrivant ces lignes, les émotions reviennent.
Je vais quand même dire à Aurore que c'est la dernière fois que je fais ça. Mais maintenant, je me connais ... je lui ajoute tout de suite dans la foulée un petit "Jusqu'à la prochaine fois" 😁
Les marches de la fin 😬
🤩
Tout cracra !
La fameuse médaille
La course est terminée ... J'aurais mis 24h18'11" 😱
Je récupère ma médaille : elle va faire tellement plaisir aux enfants, surtout au fiston 😅 Puis je vais récupérer mon sac d'allègement. Roalalalala chaque pas est compliqué. Comment il y a 10 minutes je pouvais encore courir ? Bon, mon sac d'allègement n'est pas là ... ils me le renverront me dit-on. En route pour l'appart'. Petit pas, petit pas !
Dans les rues, les personnes me regardent un peu bizarrement 😅 Je me fais accoster par un espagnol en vacances qui me félicite et qui me propose un pain au chocolat qu'il vient d'acheter 😅 Trop sympa mais ... je ne peux rien avaler là ... J'arrive à l'appart' en essayant de le dégueulasser le moins possible. Direct à la douche tout habillé mais voilà le moment tant redouté de ces dernières 24h (bon ok, j'en rajoute un peu là) : le passage de cette paroi de douche ............ Je passe 4-5 minutes à rentrer dans cette pseudo baignoire ... je n'arrive plus à lever les jambes. Bref ... j'y arrive finalement et ça pique les pieds ! Quoi des ampoules ? Roooooooh, je ne m'y attendais pas ! 😁
Puis j'essaie tant bien que mal de sortir de là pour ranger tout ce bazar et plier bagage. J'ai quand même ½h - 1h pour m'assoir avant de partir prendre le train. Allez, let's go ! Encore plus "petit pas petit pas" qu'avant. Je suis un zombie pour aller jusqu'à la gare. Avant de rentrer dans le train, passage à la boutique pour acheter un paquet de Schtroumpfs 😁 J'en avale la moitié, le train commence à rouler et bim ! Direct dodo, je ne nous vois même pas quitter la gare 😴😴😴 Je dors pendant 4-5h presque non stop avant de me réveiller et de lire tous les messages des supporters en délire, messages que je ne pouvais pas vraiment lire pendant la course. Ça m'a fait là encore un peu chialer (mais quelle madeleine ce Matthieu 🐺 !).
J'arrive enfin à gare de Lyon où la démarche est plus qu'hésitante surtout quand je m'aperçois que j'emprunte une rampe au lieu de prendre un escalator 😑 Puis j'arrive à Noisy où la petite famille m'attend à la gare. Quel bonheur de les voir ! Bien sûr, je sors de la gare médaille au cou pour leur faire plaisir 😊 Et ils ont tellement le sourire de me voir 🤗
Un merci encore une fois tout particulier à LA Team, le GANG, mon club d'athlé , le meilleur club du monde que je savais vraiment derrière moi et qui m'a donné une force incroyable 🙏💚
Merci aussi à la team ISEP qui a suivi ça 😊 (biz tout particulier à Elina 🥰).
Et pour finir, merci à ma petite femme et à mes 3 p'tits monstres notamment pour leurs vidéos qui réchauffent le cœur vraiment quand il faut 💗💗💗💗
Voilà, cette petite aventure est finie ! Encore des moments formidables, des moments très durs et une impression d'être allé au bout de moi. Comme je disais à Aurore : "C'est la dernière fois ! ... Jusqu'à la prochaine fois 😊" mais ça, on verra plus tard 😉